L'air du temps de 1922

Royaume-Uni et États-Unis aux rythmes d'une année

ISBN : 979-10-231-0729-6
Collections : Mondes anglophones
Date de publication : 23/05/2022
Format : 14,5 x 21
Nombre de pages : 405
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Ce livre raconte l’esprit de 1922.

Il saisit l’air du temps si particulier qui règne sur la scène littéraire et artistique anglo-américaine cette année-là. Mais il ne s’agit pas de le résumer, de le réduire à quelques formules. Bien plutôt, il s’agit de le diffracter à travers des lettres, des publications devenues canoniques ou restées mineures ; des œuvres musicales ou des sons de la toute nouvelle BBC ; des images picturales ou photographiques. Lire, entendre, regarder 1922 pour en saisir finalement tous les espoirs et les désillusions.

C’est ce kaléidoscope qui compose cette année si intense et qui finalement permet seul d’en comprendre toute l’importance. La constellation des œuvres et des artistes que cet ouvrage met en exergue, souvent de manière personnelle, vient éclairer ce Zeitgeist si particulier de 1922, perçu comme un point de basculement pour l’histoire littéraire et culturelle.

Élise Brault-Dreux, Introduction. 1922 et son esprit

 

Première partie. Les débordements

Marc Porée, Un clou, une cage, une année : « The Canary » de Katherine Mansfield

Christine Savinel, L'inactuel contemporain – Man Ray, Stein, Picasso, 1922

Cornelius Crowley, 1922 dans un temps plus long

 

Deuxième partie. Le temps des auteurs

Amélie Ducroux, Année mythique ? T.S. Eliot en 1922

Valérie Bénéjam, James Joyce « dans le temps » de 1922

Frédéric Regard, Fortress Blues, ou l’évanouissement de « Lawrence d'Arabie »

Josiane Paccaud-Huguet, Joseph Conrad : portrait de l'artiste en sauvage

Élise Brault-Dreux, L'aventure et l'ennui : D.H. Lawrence, en périphérie de l’existence

 

Troisième partie. Les débuts

Claire Davison, À la recherche du son perdu ? Les ondes radiophoniques de l'année 1922

Benoît Tadié, « The Road Home » : Black Mask, les magazines pulps et la naissance de la révolution hardboiled

Émeline Jouve, « Murderous Hug » : 1922 et la tragédie des Provincetown Players

Pascale Antolin, En 1922, Fitzgerald rêve de Broadway
 

Quatrième partie. Les renouveaux esthétiques

Catherine Bernard, Jacob’s Room : poétique du saccage

Lacy Rumsey, 1922, laboratoire du rythme dans le vers libre anglo-américain

Gilles Couderc, « Après la guerre fini » : 1922, l’année faste de Ralph Vaughan Williams

Anne-Pascale Bruneau-Rumsey, Paul Nash en 1922 : métamorphoses d’un peintre de guerre

 

Cinquième partie. Une phrase « vraie », une pensée claire

Hélène Aji, Ernest Hemingway : l’adieu au poème

Carle Bonafous-Murat, « I hope I have made myself plain » : l’édition anglaise du Tractatus Logico- Philosophicus

 

Sixième partie Dessiner une année

Philippe Vervaecke, « Low’s Zoo ». L’année 1922 vue par le dessinateur de presse David Low

 

Les auteurs

Élise Brault-Dreux est maître de conférences à l’université de Valenciennes. Elle a l’auteur de de nombreux articles sur l’œuvre de D.H. Lawrence et de Je et ses masques dans la poésie de D.H. Lawrence (Presses universitaires du Septentrion, 2014). Ses travaux ont également porté sur la poésie…

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